Le 17 octobre dernier, le journaliste sportif bien connu, Marc Durand, et son collaborateur, Léo Roy, ont procédé au lancement d’un livre magnifiquement illustré, consacré à la légende du hockey, Jean Béliveau. Prestige s’est entretenu avec l’auteur, qui signait son second ouvrage portant sur l’univers du hockey, le premier, publié en 2012, relatant l’histoire des Bulldogs de Québec.
L'édition 1949-1950 des Citadelles de Québec. On reconnait Jean Béliveau, en bas à gauche, et Frank Byrne, assis deux sièges plus loin. L'entraîneur Roland Mercier est debout au centre.
Marc, êtes-vous un joueur de hockey vous-même ?
En fait, j’ai longtemps été gardien de but. Je jouais un bon calibre, mais j’ai arrêté il y a une dizaine d’années, tout simplement par choix. Ça ne correspondait plus à l’horaire de ma famille. Mais il est évident que j’aime toujours ce sport; je suis passionné par l’histoire du hockey.
Pourquoi avoir écrit un livre sur Jean Béliveau ?
Il y a deux raisons principales. Tout d’abord, Jean Provencher et moi avons écrit en 2012 le livre La Coupe à Québec, qui raconte l’histoire des Bulldogs et la naissance du hockey. Ce livre, cautionné par la Commission de la Capitale Nationale, a connu un grand succès, si bien qu’on nous a proposé d’en rédiger un second, dans le même format et avec beaucoup d’illustrations.
La seconde raison est en lien avec l’inauguration de la place Jean-Béliveau, qui a eu lieu dernièrement à Québec, au Centre Vidéotron. Ce joueur de hockey, qui n’a vécu que quatre ans à Québec, a pourtant marqué la population. Ce livre vient confirmer l’importance qu’il avait.
Qu’est-ce qui vous fascine au sujet de Jean Béliveau ?
C’était un homme parfait. Un homme qui avait de belles valeurs et à qui nous n’avions aucun reproche à faire. C’était un être inspirant, humble, généreux, toujours à l’écoute et disponible. Tous les gens que j’ai rencontrés et qui avaient eu la chance de le côtoyer étaient du même avis. C’est rare que l’on peut dire de quelqu’un qu’il est un héros, mais Jean Béliveau l’était à cause de ses exploits sportifs : il a remporté dix coupes Stanley, il était adulé par tous les autres joueurs. Qui plus est, il adorait la ville de Québec.
Quels sont vos projets futurs ?
Je n’ai jamais eu l’ambition de devenir écrivain, mais comme je suis passionné par l’histoire – je suis d’ailleurs président de la Société d’histoire du sport de la capitale nationale - ce livre m’a donné envie d’en écrire un troisième. Je suis persuadé que la Commission de la Capitale Nationale voudra « récidiver »… Nous allons donc probablement poursuivre avec d’autres héros qui ont marqué notre passé sportif. Ça deviendra une collection. J’aimerais d’ailleurs remercier les gens de Québec pour leur aide et leur générosité dans ces projets. Plusieurs nous ont fourni des photos qu’ils étaient fiers de partager avec nous.
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ACHAT DES DEUX OUVRAGES EN LIGNE :
Jean Béliveau - La naissance d'un héros
La Coupe à Québec