Ce douloureux syndrome, je l’ai vécu cette année. Peut-être parce que j’ai osé prendre trois semaines de vacances au lieu de deux; ce qui a entraîné un profond « décrochage » mental. Ou peut-être aussi parce que durant cette période bénie et réparatrice, où les grandes questions existentielles sont remplacées par certaines, beaucoup plus terre-à-terre, du style « Qu’est-ce qu’on fait aujourd’hui ? » et « Qu’est-ce qu’on mange ? », le temps a été exceptionnellement beau et chaud. Autrement dit, quand tous les éléments sont réunis afin que la vie se déroule comme dans un rêve, il est plus pénible de réintégrer la réalité.
Par chance, cet état dépressionnaire est passager pour la plupart d’entre nous. Ce fut mon cas. Tranquillement, j’ai repris plaisir à embarquer dans la grande roue, puisqu’elle est bien la seule, en définitive, à proposer de nouveaux défis à relever. Les vacances sont devenues un souvenir lointain. Mais avec un peu d’habilité et un minimum d’efforts, je parviens, de temps à autre, à recréer cet état d’esprit qui m’habitait au moment où la vie était si facile et si agréable. Et pour m’y aider, j’ai choisi une image signifiante à mes yeux. Je la partage avec vous… Résultat : ça fonctionne !
Sur ce, je vous souhaite un bel automne… et un bon retour dans la grande roue !