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Restaurant l’Échaudé

15 avril 2024 | Jean-Pierre Bouchard

Restaurant l’Échaudé

© Marjorie Roy, Optique Photo

Jean-François Girard, chef copropriétaire Johanne Ferland, copropriétaire

Johanne Ferland et Jean-François Girard ont pris la gouverne de L’Échaudé en 2015 et sont demeurés fidèles à l’esprit du restaurant fondé en 1984. Mais qu’est-ce qui rend leur établissement de la rue Sault-au-Matelot incontournable ?

TOUJOURS INCONTOURNABLE APRÈS 40 ANS

Au moment de l’acquisition de l’Échaudé, les deux associés s’y affairaient déjà depuis plusieurs années. En combinant leurs forces, Jean-François dans la création et les relations avec le personnel, Johanne dans la bonne marche de l’entreprise, ils ont continué à faire progresser leur restaurant, qui célèbre cette année son quarantième anniversaire.

Situé à deux pas du Musée de la civilisation, l’établissement se veut un endroit accessible où cohabitent la bonne chère et une ambiance conviviale. Laissant tomber les conventions, l’espace qui peut accueillir une cinquantaine de personnes s’anime au gré des échanges entre l’équipe en salle et la clientèle. Le charme bistro opère. L’été, la terrasse s’ouvre sur la rue piétonne.

LES NOUVEAUTÉS CÔTOIENT LES CLASSIQUES

Préparés entièrement sur place, à l’exception du pain, les plats intègrent le plus possible des produits locaux : bœuf de Saint-Antoine-De-Tilly, porc de Saint- Gervais, omble de Charlevoix, entre autres exemples. Au moment de la conception des plats, Jean-François Girard ne cherche pas à suivre la mode du jour. Il mise sur la qualité, le soin apporté à la préparation et l’équilibre des portions. « Dans l’esprit bistro, elles sont un peu plus généreuses dans l’assiette par rapport à un restaurant plus gastronomique », souligne le chef.

Depuis l’ouverture du restaurant, le menu a évolué. Mais plusieurs classiques y figurent toujours : tartares, confit de canard, boudin, bavette de bœuf aux échalotes, tarte au sucre et crème brûlée. Pourquoi changer des recettes éprouvées ? Ce qui n’empêche pas Jean-François Girard d’y ajouter régulièrement de nouvelles créations. Il souligne d’ailleurs la contribution de leur jeune chef de soir, Clément Audoux, qui apporte un savoir-faire et une rigueur issus de la tradition française. « Ce sont des éléments clés pour perdurer », affirme- t-il. Tout comme la qualité de l’expérience client. Que ce soit pour un dîner ou un souper, le service doit être à la hauteur des attentes. Les deux restaurateurs ont la chance de compter sur une équipe stable, tant en cuisine qu’en salle à manger. Selon la saison, ils peuvent employer jusqu’à une quarantaine de personnes.

VISITE DU CELLIER

« Quel vin me proposez-vous pour accompagner notre repas ? » À l’Échaudé, la réponse se trouve parmi les quelque 400 étiquettes du cellier vitré. Semaine après semaine, le sommelier et responsable de la salle à manger, Guillaume Blanchette, s’intéresse aux nouveautés et partage son expérience avec les personnes qui s’attablent. Avant leur visite, elles peuvent d’ailleurs consulter la liste de vins à jour dans le site Web du restaurant.

Cindy Pelletier, serveuse
Julie Thomas, cheffe de jour
Frédérique Pelletier, pâtissière
Raphaël Lenoir, cuisinier
Clément Audoux, chef de soir
Claude Lafortune, serveur
Jean-François Girard, chef copropriétaire
Johanne Ferland, copropriétaire
Alexis Tremblay, barman
Guillaume Gaudreault, second
François Levasseur, cuisinier
Guillaume Blanchette, maître d’hôtel et sommelier
Jeremy Feyfant, maître d’hôtel
Zacharie Lafortune, serveur
© Marjorie Roy, Optique Photo

À LA RECHERCHE D’UN ESPACE PRIVÉ ?

Depuis un peu plus d’un an, l’Échaudé propose un salon privé. Rencontres familiales, réunions d’affaires, mariages, départs à la retraite : chaque occasion est propice pour s’offrir ce lieu plus intimiste. Situé tout juste à côté du restaurant, dans un bâtiment ayant abrité l’une des premières casernes de pompiers de la Ville de Québec, l’endroit peut accueillir des groupes de 12 à 25 personnes.

ET LA SUITE ?

Conscients des défis que pose la restauration, les deux propriétaires de l’Échaudé veulent assurer la pérennité de leur établissement pour un autre 40 ans, au moins. Comment ? En misant sur les acquis. « Nous voulons continuer à maintenir et à élever nos standards », précise M. Girard. Car aujourd’hui, rien n’est acquis dans ce domaine concurrentiel. « Chaque détail compte. Les gens veulent en avoir pour leur argent et apprécier leur soirée, ajoute Johanne Ferland. Ils nous choisissent. Quand ils viennent, il faut être prêts !

Le salon privé
© Marjorie Roy, Optique Photo

Pour une bonne cause

Le mercredi 12 juin, l’Échaudé organisera une soirée spéciale à l’extérieur de son établissement. Pour 40 $, les personnes qui prendront part à l’événement auront droit à un souper particulier. Les profits de la soirée seront remis à l’organisme de Québec La bouchée généreuse, dont la mission est d’offrir des services de première ligne en contribuant à l’amélioration du milieu de vie et de l’alimentation de la population démunie de la région de Québec. Premiers arrivés, premiers servis.

Pour en savoir davantage ou pour réserver :

73, rue du Sault-au-Matelot, Québec

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