[SANTÉ VISUELLE] Désalignement visuel : le prisme profilé à la rescousse

Le corps humain s’adapte à tout… ou presque ! Toutefois, ces changements ne s’effectuent pas du jour au lendemain, l’évolution peut s’étendre sur des générations. Depuis la nuit des temps, l’humain regarde surtout au loin. Cependant, rien ne l’a préparé à l’explosion des écrans et à l’omniprésence d’une vision rapprochée qui en découle. Il en résulte un manque de convergence qui surstimule le trijumeau, l’un des nerfs les plus importants du corps.

Or celui-ci innerve notamment la zone orbitaire et la surface de l’œil. Une tension prolongée peut donc provoquer une série de symptômes tels que la sécheresse oculaire, la fatigue visuelle et des douleurs aux yeux. Mais d’autres signes paraissent moins évidents : étourdissements, douleurs à la nuque ou à l’épaule, mal des transports, etc. Bref, si les yeux sont habitués à bien s’aligner en vision éloignée, c’est de près que la convergence fait défaut.

La solution Neurolens

Beaucoup plus répandu qu’on le croit, ce phénomène toucherait 90 % de la population à divers degrés, et deux tiers de ces personnes seraient symptomatiques. Nous utilisons d’abord un questionnaire pour effectuer un premier tri, après quoi nous proposons un test de mesure de quelques minutes pour déterminer de façon extrêmement précise les écarts de convergence entre les visions éloignée et rapprochée, ce qui était impossible auparavant avec les méthodes traditionnelles.



Cet appareil est conçu par la compagnie Neurolens, qui propose également une solution : des verres à prisme profilé, un principe qui corrige surtout la vision de près sans affecter celle de loin, un peu comme le font les verres à foyer progressif.

Cette percée technologique est révolutionnaire, car auparavant, les prismes qui s’étendaient sur l’entière surface des lentilles créaient une déficience de loin en corrigeant la vision rapprochée. Avec les prismes profilés, nul besoin d’avoir deux paires de lunettes, une seule suffit.



L’expérience nous montre que 93 % des gens qui en portent rapportent une réduction de leurs symptômes. De plus, ces verres améliorent le confort et augmentent la capacité de lire longtemps à l’écran, et plus rapidement.

On s’étonne de voir à quel point même de micro-désalignements peuvent avoir des conséquences significatives. Les personnes touchées ressentent des malaises vagues jamais soulagés et qu’ils n’attribuent pas nécessairement à un problème de vision. À cet égard, nous pensions qu’il fallait des écarts de 6-8 dioptries prismatiques (unités de mesure de la convergence) pour causer des malaises, mais on a constaté que des déviations aussi minimes que quelques décimales d’une dioptrie suffisent. Notons également qu’il existe des exercices visant à améliorer la convergence de près, comme rapprocher le bout d’un doigt des yeux jusqu’à la limite de convergence.

En réalité, étant donné des millénaires de prédominance de vision éloignée, notre système visuel affiche une meilleure efficacité à cette distance. Qui sait si, après plusieurs siècles d’usage intensif des écrans, la convergence de près ne serait-elle pas améliorée grâce à des mutations génétiques ? Mais d’ici là, les prismes profilés Neurolens que nous offrons en exclusivité chez Eye Am vous facilitent drôlement la vie… et la vue !

Pour en savoir davantage : eye-am.ca