Sirois Denturologistes

« Le plus gratifiant dans notre profession, c'est de voir que le patient, en constatant dans le miroir le résultat de notre travail, a les yeux humides d’émotion. Notre objectif est alors atteint. »

– Andrée-Anne Beaudry, denturologiste.

PASSIONNÉS DE SOURIRES RESTAURÉS

Vaste, moderne et fonctionnelle, la clinique principale des trois points de service Sirois Denturologistes, sur la rue Seigneuriale, dans le secteur Beauport, illustre fort bien ce désir de répondre à tous les besoins de la clientèle. Grand stationnement, accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, équipement de pointe et laboratoire sur place. L’immeuble a remplacé la maison qui se trouvait à cet endroit, celle-ci n’offrant plus suffisamment d’espace; on l’avait même déplacée pendant les travaux tout en continuant à l’occuper pour minimiser l’impact sur les patients. C’est aussi pour régler un problème d’accessibilité qu’Andrée-Anne et Jean-Sébastien, associés depuis 2012, avaient quitté la clinique du boulevard Louis-XIV où ils exerçaient après avoir racheté la pratique d’un collègue parti à la retraite. Le réseau comporte également deux succursales sur rendez-vous seulement, l’une depuis 2015 sur le boulevard Chauveau, à L’Ancienne-Lorette, et la seconde ouverte en septembre 2023 à côté de Laurier Québec. « Les plages horaires pourront être allongées selon la demande », précise Jean-Sébastien.

HAUT DE GAMME ET SERVICE PERSONNALISÉ

Quatre denturologistes et le Dr Yoann Fournier, chirurgiendentiste, mettent en commun leur expérience pour résoudre avec succès tous les cas de remplacement de dents naturelles quels qu’ils soient, qu’il s’agisse de dents unitaires, prothèses partielles ou complètes, sur implants ou non, couronnes sur implants, ponts fixes sur implants, etc. En effet, avantage plutôt rare dans cette profession, Sirois Denturologistes propose à sa clinique de Beauport un service d’implantologie assuré par le Dr Fournier. Cela facilite de beaucoup les interventions, qui plus est avec le laboratoire sur place, qui accroît l’efficacité du travail et évite des déplacements inutiles. « Nous sommes donc en mesure d’offrir sous un même toit une gamme complète de solutions de denturologie, explique Andrée-Anne. Le haut de gamme est privilégié tant pour ce qui est des interventions personnalisées que des matériaux utilisés ainsi que dans les moindres détails afin d’assurer le bien-être du patient. Nous nous occupons également des réparations, des regarnissages réguliers et avec base molle, ainsi que des ajustements de prothèses existantes. »

UN PROCESSUS COMPLEXE

Lorsque nous observons une prothèse dentaire en bouche, nous ne pouvons imaginer tout ce que ce résultat a pu comporter de détails, notamment parce que la pièce est en mouvement. Tout est mis en oeuvre pour que le patient soit pleinement satisfait, autant sur le plan fonctionnel qu’en termes d’esthétique. D’entrée de jeu, la première rencontre dure une heure, le temps de faire le tour de toutes les possibilités et des attentes du patient, incluant le budget dont il dispose. Trois types de prothèses (voir site Internet) sont offertes : standard, équilibrée et biofonctionnelle, cette dernière, haut de gamme, comportant des dents de meilleure qualité et d’apparence plus naturelle.

« Non seulement devons-nous répondre aux besoins présents, mais aussi voir à plus long terme pour tenir compte de l’évolution possible de la situation, chaque cas étant unique, explique M. Sirois. L’investissement en vaut le coût, car les dents servent à bien mastiquer et mieux digérer, à parler et à sourire sans compter leur impact indéniable sur l’estime de soi. Nous prenons donc très au sérieux notre rôle consistant à présenter d’une part l’éventail des solutions, mais surtout, d’autre part, à saisir le mieux possible ce que nos patients souhaitent, sans jugement de notre part, car l’établissement d’une relation de confiance est primordial. »

Chez Sirois Denturologistes, le processus de fabrication d’une prothèse complète requiert cinq rendez-vous permettant de personnaliser progressivement les empreintes qui conduiront au résultat final. Tout est pris en compte en consultation avec le patient : la forme et la couleur des dents, leur disposition, la ligne de sourire, la justesse de l’occlusion, l’angle temporo-mandibulaire ainsi que les déplacements latéraux et en protrusion afin de maximiser la succion et le confort de la prothèse amovible.

L’étape de l’essayage en cire précédant la cuisson finale permet de répondre dans les moindres détails aux besoins et attentes de chacun des patients, qu’il souhaite un sourire naturel qui fait oublier qu’il s’agit d’une prothèse, ou un sourire droit et d’un blanc immaculé. « Grâce aux nouvelles technologies, nous fabriquons des pièces plus naturelles et réalistes, ce qui est très stimulant pour nous puisque ça fait ressortir notre sens artistique, se réjouit Andrée-Anne. Mieux encore, Jean-Sébastien et moi avons développé au fil du temps une très belle complicité, et si nous partageons la même formation, je préfère me retrouver au labo, de sorte que nous nous complétons vraiment bien. »

LE MIRACLE NUMÉRIQUE

Ayant toujours été à l’affût des nouveautés pouvant contribuer à la qualité de leur travail, les deux professionnels participent à des formations en tous genres. « Au début de 2020, nous sommes donc montés avec enthousiasme dans le train du numérique et nous avons profité de la pause mondiale pandémique pour nous équiper, relate Jean-Sébastien. Notre équipement comprend aujourd’hui une chambre d’usinage, deux imprimantes 3D, un scanneur de table et deux scanneurs intraoraux, qui remplacent dans la plupart des cas, surtout pour les prothèses partielles, la traditionnelle empreinte de pâte ainsi que plusieurs étapes en plus d’accroître la précision pour un ajustement supérieur. C’est une véritable révolution. Nous utilisons encore la pâte pour certains cas, d’autres prothèses conjuguent traditionnel et numérique tandis qu’un nombre croissant seront fabriquées numériquement. Le seul inconvénient de la numérisation intraorale est le résultat statique qu’elle produit alors que la méthode conventionnelle tient davantage compte des mouvements et des particularités physionomiques. C’est pourquoi la prothèse 100 % numérique n’est pas encore adaptée à toute notre clientèle. »

Au cœur de cette évolution, c’est l’impression 3D qui s’avère la plus prometteuse, car cette technologie permet aujourd’hui d’imprimer non seulement les prothèses préliminaires, mais aussi les pièces définitives, avec la précision et la résistance voulues. « Ce procédé convient de façon générale, mentionne Andrée-Anne, mais ne satisfait pas encore exactement à nos critères de qualité concernant nos modèles haut de gamme. La situation pourrait cependant évoluer rapidement étant donné la vitesse à laquelle les changements surviennent. Les avantages sont toutefois nombreux en matière de réduction du nombre de rendez-vous, ce qui plaît énormément à notre clientèle plus âgée, notamment les patients en perte d’autonomie, ou encore les gens à l’emploi du temps chargé. »

Le couple mentionne des cas de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer, dont une dame ayant égaré sa prothèse à cinq reprises en 18 mois ! « Comme ses données étaient mémorisées, il a suffi de réimprimer chaque fois et sans trop de désagrément pour la personne concernée, ajoute Jean-Sébastien.

Cette technologie réglera donc bien des imprévus et facilitera le recours à nos services;
nous prévoyons que dans un avenir rapproché, toutes les prothèses seront fabriquées grâce à ce procédé. » Fait à noter, le denturologiste agit même comme formateur auprès d’une entreprise, soucieux de transmettre au suivant ses connaissances et son expérience.

UNE ÉQUIPE DÉVOUÉE

Huit personnes forment l’équipe de Sirois Denturologistes. « Nous sommes vraiment choyés de leur contribution, car ils ont à cœur autant que nous le bien-être de nos patients, insiste Andrée-Anne. Cela dit, notre satisfaction professionnelle mise à part, le plus gratifiant dans notre profession, c'est de voir que le patient, en constatant dans le miroir le résultat de notre travail, a les yeux humides d’émotion, conclut-elle. Notre objectif est alors atteint. »