« C’était indispensable. On était rendus là… » Pour son 20e anniversaire, L’Intimiste s’est offert une bienvenue cure de jouvence.
D’importants travaux et des investissements de 300 000 $ ont permis de transformer totalement la cuisine. « Combiner le service traiteur et la restauration dans un espace aussi restreint était devenu pas mal complexe, détaille Martin Patry, le patron des lieux. En agrandissant, on a pu se réorganiser. Et cela aura évidemment un impact sur la qualité de nos plats. »
Martin Patry, propriétaire
Augmentée « par l’arrière », la surface de la cuisine de L’Intimiste a doublé. Et l’aménagement d’un sous-sol a permis d’y installer les chambres froides et les congélateurs. « La salle à manger, on n’y touche pas pour le moment, précise le propriétaire. Quant au menu, on y apporte fréquemment quelques changements mais on refuse de le révolutionner. Les clients l’apprécient ainsi, pourquoi prendrions-nous un tel risque ? »
Bien accroché sur les hauteurs du Vieux-Lévis, L’Intimiste est devenu, au fil des ans, une référence. Presque une institution. Tout ne fut pourtant pas toujours aussi rose. « Les cinq premières années, on pourrait les rayer de ma mémoire ! Oublions-les !, sourit Martin Patry. Ce ne fut vraiment pas facile. L’une des raisons, c’est qu’à Lévis, les citoyens ont longtemps eu le réflexe de regarder vers la rive-nord et de passer les ponts lorsqu’ils souhaitaient s’offrir une petite sortie au restaurant. Mais ce réflexe a peu à peu disparu, notamment parce que Lévis a proposé une offre de plus en plus intéressante en restauration. Même s’il y a encore un long chemin à parcourir… »
Pour traverser ces périodes emplies d’inquiétude, Martin Patry a retroussé ses manches. Et abattu un travail considérable. « Bosser, persévérer, s’améliorer, corriger le tir : il n’y a pas de secret. Et il n’y avait pas d’autres solutions, confie-t-il. On a décidé de ne pas abandonner, de ne pas baisser les bras. Et on a remarqué que les résultats s’amélioraient peu à peu. »
Un jusqu’au-boutisme d’autant plus impressionnant que l’entrepreneur n’avait que 21 ans lorsqu’il inaugurait « son » Intimiste en 1997. « Je n’aurais bien évidemment pu réussir seul. Mes parents, notamment, m’ont beaucoup aidé, ont cru en mon projet et ont accepté d’y investir », reconnaît celui qui avoue avoir quelques autres idées en tête. « Mais je veux avant tout me concentrer sur ce restaurant-ci. Dans notre industrie, rien n’est jamais acquis. »
(Crédit photo : L’Intimiste)
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Source : HRImag, membre de PRESTIGE Groupe Média