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EN PAGE COUVERTURE : Michel Dallaire – Portrait d’un grand visionnaire

3 avril 2013| Gilles Levasseur

EN PAGE COUVERTURE : Michel Dallaire – Portrait d’un grand visionnaire

Groupe Dallaire – Un développement résidentiel intégré, cohérent et durable


Propriétaire de 135 millions de pieds carrés de terrains dans la région immédiate de Québec, dont 70 pour desprojets résidentiels à court terme, le promoteur Groupe Dallaire peut proposer, en vertu de l’immense superficie qu’il possède, des concepts intégrés, en harmonie avec le plan directeur de la capitale et dans le respect des principes de développement durable. Portrait des projets à venir.

« Ce sont des terrains que nous

possédons depuis des années, explique

Michel Dallaire, président et chef de la

direction. Il s’agit d’une planification

de longue haleine, il faut avoir une

vision globale et se positionner sur un

horizon d’un quart de siècle. L’avantage,

c’est qu’un propriétaire unique peut

mieux assurer un développement

cohérent qu’un certain nombre de petits

propriétaires développant à la pièce.

Il n’y a donc pas une bâtisse qui va se

construire qui ne sera pas en harmonie

avec ce qu’on veut faire. Nous avons

nos urbanistes, nos ingénieurs, nos

corps de métiers et un accès privilégié

à une excellente firme d’architectes;nous sommes totalement intégrés. Nos

concepts épousent le développement

durable, car le temps est révolu de

construire des blocs d’habitations au

beau milieu de stationnements asphaltés.

Désormais, nous créons de véritables

milieux de vie. »

CRÉER UN MILIEU DE VIE DYNAMIQUE

Ce sera le cas le long de l’autoroute

Henri-IV Nord, entre les sorties Chauveau et

Sainte-Geneviève, où quelque 6 000 unités

d’habitation verront le jour au cours de la

prochaine décennie sur une superficie de

27 millions de pieds carrés, dont le tiers

sera consacré aux secteurs commercial

et industriel. « Jamais un promoteur

privé n’aura planifié à aussi long terme

pour un aussi vaste territoire dans la

région; pensons-y, c’est tout de même

une population de 12 000 personnes

dont il s’agit ! Depuis déjà 13 ans que les

pourparlers sont en cours avec la Ville afin

d’en arriver à un consensus. »


Les travaux débuteront l’été prochain,

mais la phase la plus importante est

prévue pour 2014 avec le réaménagement

de la bretelle Chauveau, qui servira

d’entrée à ce nouveau quartier. Bassins

de rétention sous forme de lacs en eau

permanente, fontaines, sentiers de

promenade, jeux d’eau pour enfants,

garderie; rien ne sera ménagé pour créer une dynamique toute spéciale suscitant un fort sentiment

d’appartenance chez les résidents. On retrouvera aussi des

stationnements intérieurs pour la plupart des utilisateurs

permettant de maximiser les espaces de verdure, peu de

résidences unifamiliales et un concept qui s’harmonisera au bâti

existant. Et ce n’est pas tout, car la famille Dallaire est aussi

propriétaire d’une large bande de terrain totalisant 50 millions

de pieds carrés du côté ouest de l’autoroute jusqu’à la route de

l’aéroport, un secteur encore zoné agricole.

LES PROJETS NE MANQUENT PAS

Nous sommes à Beauport, au nord du centre commercial Les

Promenades Beauport, le long de l’axe Saint-David. Quelque

2 000 unités résidentielles y seront érigées d’ici 2018. Les rues

ont commencé à s’ouvrir au début de mars. Maisons en rangée

et immeubles à condos et locatifs sont prévus dans un ensemble

intégré offrant beaucoup de mixité.

Groupe Dallaire s’est également porté acquéreur, il y a quelques

années, de l’ancien hôtel Auberge des Gouverneurs du boulevard

Laurier, qu’il rend disponible depuis aux escouades tactiques de

la Sûreté du Québec pour l’entraînement. « Une fois réalisé, ce

projet sera deux fois et demie plus imposant que le Complexe

Jules-Dallaire, précise Michel Dallaire. On prévoit ériger quatre

tours sur une superficie de 1,6 million de pieds carrés dans un

concept multiusage — commerces, bureaux, hôtel et unités

résidentielles — ne dépassant pas 28 étages, mais dont le

gabarit descendra en se rapprochant des immeubles avoisinants.

Nous prévoyons débuter en 2015 et faire quelque chose qui va

vraiment se démarquer à l’entrée ouest de la ville. Au terme des

discussions, tout le monde pourra dire : c’est vraiment ce qu’on

voulait! »


UNE SIGNATURE UNIQUE À QUÉBEC

Non loin de là, à l’intersection de la route de l’Église, le complexe

Jules-Dallaire est le théâtre d’une première dans la région : les

condos Altura, les premiers à culminer au-dessus d’une des

deux tours de bureaux. « Le seul endroit où on pouvait résider

vraiment en hauteur à Québec, c’est au Louisbourg, les tout

premiers condos au Québec que mon père a construits au début

des années 1970. » Au total, 160 unités sont réparties du 14e au

27e étage, le dernier ayant été réservé pour des usages communs

(gymnases, piscine et salons d’observation, etc.) pour que les

résidents jouissent de la vue imprenable que le nouveau toit

de Québec offre sur toute la région. Le processus de vente a

été lancé au début de mars. « L’axe Laurier, considéré comme le

centre-ville moderne de la capitale, sera méconnaissable d’ici

dix ans, prédit Michel Dallaire. Je suis fier qu’on y ait attiré des

raisons sociales aussi renommées, ce qui crée un noyau d’affaires

majeur pour le développement économique. »


Finalement, sur la rive-sud de Québec, Groupe Dallaire détient

45 millions de pieds carrés de terrains boisés près de l’autoroute

20 qui appartenaient à Irving depuis plus de 60 ans, entre Charny

et Saint-Jean-Chrysostome. Les discussions avec Lévis ont

débuté en 2006 et concernent un site identifié comme un pôle

structurant par la Communauté métropolitaine de Québec.

REDONNER À LA COLLECTIVITÉ

Le succès de Groupe Dallaire n’a jamais fait perdre de vue à ses dirigeants toute l’importance

de l’implication sociale. La Fondation Famille Jules Dallaire a d’ailleurs acheté la Maison Loyola,

abritant L’école de la rue, une oeuvre de la Maison Dauphine qui accueille des jeunes de la

rue. « Nous avons aussi fait l’acquisition, en février 2013, de la Maison Mère-Mallet, un bijou

patrimonial, où les Soeurs de la Charité servent une soupe populaire depuis un siècle, oeuvre

que nous perpétuerons, précise M. Dallaire. Nous nous sommes engagés à conserver, après leur

départ dans deux ans, le caractère architectural de la chapelle, à maintenir la vocation de ce

lieu historique et à y accueillir l’Institut Mallet pour l’avancement de la culture philanthropique

ainsi qu’à y poursuivre les oeuvres caritatives que les Soeurs de la Charité y réalisaient. »

rêver

Gérer le consentement