Qui pourrait imaginer la vie sur terre sans lumière ? Personne, évidemment. Posons maintenant la même question, mais en pensant aux très nombreux usages que l’on fait de cette lumière en optique-photonique, l’Internet notamment.
Notre vie quotidienne ne serait certes plus la même. En cette année internationale de la lumière décrétée par l’UNESCO, dirigeons nos projecteurs sur cette science qui révolutionne non seulement notre façon de vivre, mais aussi notre façon de trouver des solutions. D’autant plus que Québec — l’Institut national d’optique en tête — est la référence mondiale en cette matière.
« En définitive, notre rôle consiste à créer de la richesse collective à travers le succès de nos clients. »
Depuis sa fondation, l’Institut national d’optique a contribué à la création d’une trentaine d’entreprises sur la base de transferts technologiques. Discipline transversale, l’optique-photonique touche une multitude de domaines et son développement est exponentiel. « En effet, ses applications constituent bien souvent des avancées radicales qui propulsent les entreprises qui en bénéficient à l’avant-garde mondiale dans leur secteur d’activité », explique le président-directeur général de l’INO, M. Jean-Yves Roy. Voici quelques éloquents exemples de l’inventivité de ses chercheurs…
Des applications de notoriété mondiale
Créer de la richesse
L’INO a des projets d’expansion en Ontario et dans l’Ouest canadien. L’Institut souhaite accroître son effectif de démarcheurs et le nombre de ses équipes d’intégration afin de mettre en place, chez les éventuels clients, les solutions conçues et mises au point à Québec. L’optique intéresse notamment les multinationales de transport par pipelines pour sécuriser à un haut niveau les conduites, ce pour quoi la contribution du gouvernement fédéral est souhaitée.
L’usage de la lumière en optique-photonique
« En définitive, notre rôle consiste à créer de la richesse collective à travers le succès de nos clients, parce que nous créons pour eux des technologies originales, qui révolutionnent la façon de faire des choses et des affaires, et qui leur procurent une longueur d’avance dans leur marché, résume Jean-Yves Roy. Mais en dépit de toutes ces histoires à succès, notre effectif de recherche n’augmente pas pour l’instant, car l’oxygène de l’INO, pour continuer à innover, provient des ententes de partenariat conclues à la fois avec le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral. Nous continuons donc sans relâche, conclut-il, à sensibiliser les décideurs quant au formidable levier économique que constitue l’optique-photonique, non seulement pour notre région et le Québec, mais aussi pour l’ensemble du pays. »