Or, dans un monde où ce sont surtout les mauvaises nouvelles et les scandales qui font vendre, il fallait une certaine audace pour aller à contre-courant et offrir un produit diamétralement opposé. Un magazine qui fait du bien, qui informe et récompense les belles initiatives comme les grandes réussites, tout autant qu’il réjouit l’œil et inspire les lecteurs. Chaque mois, le défi est grand, mais ô combien exaltant !
Car chaque magazine est une création en soit, au même titre qu’une toile, qu’un roman, qu’une pièce musicale ou qu’une recette qui prend vie à chaque coup de pinceau, chaque phrase, chaque note ou chaque ingrédient. Le processus est captivant, certes, mais il apporte aussi son lot de stress. Il requiert, d’abord, une organisation sans faille dans un contexte où le temps est rarement un allié, ainsi qu’une grande habileté à recueillir les morceaux permettant de donner forme au casse-tête; un casse-tête qui s’avère plus ou moins complexe chaque mois, mais qui, toujours et même sans être parfait, apporte une grande satisfaction au terme de son édification.
En vérité, si j’ai autant de plaisir à travailler pour le magazine PRESTIGE, c’est que j’ai l’impression, à ma façon et bien humblement, de contribuer à propager des bonnes nouvelles, de mettre en évidence la beauté des êtres humains et des choses plutôt que les travers et la laideur qui nous entourent. Il y a tant de raisons de pleurer et de s’offusquer quand on lit les journaux et qu’on regarde la télé… PRESTIGE en offre au moins une bonne de sourire.