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Les dames de fer

29 octobre 2020| Marie-Josée Turcotte, éditrice

Les dames de fer

La dame de fer : c’est ainsi que l’on surnommait Margaret Thatcher, la première femme qui occupa les fonctions de premier ministre du Royaume-Uni, et ce durant trois mandats consécutifs, de 1979 à 1990.



L’avocate de profession devenue politicienne était une femme admirée autant que détestée. D’un côté, elle fut reconnue pour avoir redressé l’économie du pays en période de grande instabilité, et de l’autre, pour avoir instauré des réformes radicales déplaisantes et de manière draconienne. C’est d’ailleurs sa façon de diriger, avec une fermeté indiscutable, qui lui valut ce surnom peu flatteur à l’époque.

Mais entre vous et moi, Mme Thatcher aurait-elle pu se comporter différemment? Aujourd’hui, les femmes au pouvoir ne sont plus nécessairement perçues comme des brebis au sein d’une meute de loups, mais force est d’admettre qu’elles doivent néanmoins faire preuve d’une solidité émotionnelle exemplaire et, pour se rendre jusqu’au sommet, se montrer sûres d’elles-mêmes en toute circonstance.

Bien qu’il y ait peu de place pour le doute quand on dirige, que l’on soit un homme ou une femme, je suis portée à croire qu’une femme aura moins droit à l’erreur.

Bref, tout cela pour dire qu’à mes yeux, traiter une femme de « dame de fer », c’est plutôt un compliment ! C’est un éloge à la force de caractère et à la capacité de mener les troupes à bon port. Et ce mois-ci, dans Prestige, il me fait plaisir de vous présenter des femmes de cette trempe. J’admire chacune d’elles pour avoir eu l’audace et le cran de se tailler une place de choix dans son domaine.

Comme Margaret Thatcher a résolument laissé sa marque dans l’histoire, ces femmes transforment le visage de Québec et ouvrent la porte à celles qui les suivent... sans doute grâce à leur « discipline de fer » !

Chapeau, Mesdames ! Place aux femmes de défis du 21e siècle !



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