À la base, il faut être conscient qu’un plan financier représente un exercice à long terme et qu’il doit être ajusté en fonction des événements qui surviennent tout au long de votre vie. À cet égard, il importe de savoir gérer son émotivité pour éviter de prendre de mauvaises décisions, et c’est ici que le conseiller peut intervenir. Celui-ci a non seulement pour mandat de vous livrer une information juste, mais aussi de vous guider pour contrer certains écueils.
Dans ce contexte, vous aurez évidemment tout avantage à choisir une équipe en qui vous avez pleinement confiance. Si votre planificateur financier agit un peu à la manière d’un chef d’orchestre pour vous amener vers une retraite qui correspond à vos attentes, il doit être en mesure de vous référer à d’autres professionnels : avocat, fiscaliste, notaire. En effet, des besoins spécifiques peuvent nécessiter les services de spécialistes dans plusieurs domaines.
À tout client son plan personnel
Il est essentiel de garder en tête que la stratégie élaborée par un conseiller est fondée sur le profil unique de chaque individu. Ce qui convient à son voisin ou à sa belle-sœur ne s’applique pas forcément à soi. En fonction de votre tolérance au risque, de votre situation, de votre horizon de placement et de votre budget, notamment, le plan reflétera le scénario le plus approprié pour vous. Il n’existe pas de recette universelle.
Dans le même ordre d’idées, il faut envisager une révision annuelle de sa planification. La vie est en perpétuelle évolution et votre stratégie doit en tenir compte. Ce qui était vrai l’an dernier peut ne plus l’être maintenant. À tout moment d’ailleurs, dès qu’un événement digne de mention – naissance, décès, perte ou changement d’emploi, achat ou vente d’une résidence – se produit, il s’avère judicieux, voire primordial, d’en aviser votre conseiller financier.
Ce qui était vrai l’an dernier peut ne plus l’être maintenant. À tout moment d’ailleurs, dès qu’un événement digne de mention se produit, il s’avère judicieux, voire primordial, d’en aviser votre conseiller financier.
Comme le plan doit être global, toutes les décisions financières autres que celles qui ont trait aux placements et à l’assurance gagnent aussi à être partagées avec votre conseiller. Cette ouverture s’exprime également par une bonne compréhension de la stratégie déployée. Vous avez ainsi droit à des explications claires et à des réponses précises à vos questions. Pourquoi, par exemple, tel fonds ou tel portefeuille est choisi plutôt que tel autre.
Autre élément à considérer : le risque de survivre à son capital de retraite. De nos jours, il est très fréquent qu’une personne passe finalement plus de temps à la retraite que sur le marché du travail. L’espérance de vie s’est accrue et nombreux sont ceux qui quittent leur emploi relativement jeunes. Les actifs doivent rester suffisants pour couvrir cette période et différents types d’investissements sont nécessaires pour s’assurer un certain niveau de vie.
Enfin, on ne le dira jamais assez, il est crucial de commencer à investir et à épargner le plus tôt possible dans sa vie. Grâce à la magie des intérêts composés, cette excellente habitude fera toute la différence quant aux sommes dont vous disposerez à la retraite. Au Québec, ne l’oublions pas, en raison des impôts qui sont très élevés, il faut tenter de maximiser sa situation fiscale. Votre planificateur financier est là pour vous aider à atteindre vos objectifs.
Pour en savoir davantage : cantinservicesfinanciers.com
*Pascale Cantin est planificatrice et conseillère en sécurité financière, et présidente de Cantin Services Financiers.