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Rétrospective PRESTIGE : Volume UN, numéro DEUX – Deuxième partie

8 Décembre 2015| Marie-Josée Turcotte

Rétrospective PRESTIGE : Volume UN, numéro DEUX – Deuxième partie

Bravant la période d’incertitude économique qui prédominait à cette époque, Denys et Pierre Paul-Hus, père et fils, décident de lancer le magazine PRESTIGE et sortent leur deuxième numéro en octobre 1996. Rétrospective, en deux parties, d’une histoire à succès et des acteurs qui y ont joué un premier rôle.



 



Personnalité de PRESTIGE



Dans l’édition octobre-novembre 1996, Mme Danielle Dussault est la personnalité de PRESTIGE en vedette. Intitulé « Danielle Dussault ou rêver les deux pieds sur terre », le reportage, signé par Manon Lavoie, relate le parcours de cette femme d’affaires qui a dû assurer la pérennité de l’entreprise Délicatesse Nourcy à la suite du décès de son époux, le cofondateur, Antoine Nourcy, survenu quelques mois plus tôt, soit en mars 1996, à l’âge de 43 ans. « C’était tout naturel de continuer la route que nous nous étions tracée. Ma passion n’a pas changé », avait-elle confié à la journaliste. Vingt ans plus tard, force est d’admettre que Mme Dussault ne s’est jamais éloignée de cette route. Créé en 1977, Délicatesse Nourcy est aujourd’hui devenu Nourcy comptoir et traiteur. L’entreprise possède deux succursales à Québec : Mme Dussault est propriétaire de la succursale située à Place Ste-Foy, alors que ses deux enfants, Miriam et Nicolas Nourcy, dirigent avec succès l’entreprise du secteur Lebourgneuf avec le soutien d’un troisième actionnaire, M. Michel Bellavance. Ayant hérité d’un bel esprit d’entrepreneuriat, la relève a aussi lancé, l’automne dernier, le camion comptoir Nourcy, en plus de mijoter plusieurs autres projets d’envergure. « Je laisse le soin à la relève de prendre de l’expansion ! » a lancé celle qui est cependant loin d’avoir pris sa retraite.





Danielle Dussault en 1996…





 … et en 2015.





Les tendances mode automne-hiver 1996



Le titre de premier chroniqueur mode chez PRESTIGE appartient à Georges Gay, aujourd’hui à l’emploi de Banque Nationale à Montréal. Mais quelles étaient donc ces tendances vestimentaires à l’honneur voilà deux décennies ? En tête de lice, on retrouvait le manteau, élevé au rang des éléments clés du style, et non en tant que simple nécessité de saison. Il se portait en tandem avec jupe ou pantalon. Le look militaire s’exprimait aussi, mais de manière chic, alors qu’en 1996, la fourrure et les cardigans longs figuraient parmi les tendances à suivre. Enfin, le col roulé se faisait polyvalent et élégant, de jour comme de soir. La preuve que la mode est cyclique : le col roulé est de nouveau tendance cet hiver, autant pour le cocooning que pour les tenues stylisées.









Internet et la technologie en 1996



S’il est un domaine qui a évolué à la vitesse grand V au cours des 20 dernières années, c’est bien celui de la technologie. En 1996, les termes « autoroute de l’information », « Internet » et « commerce électronique » étaient bien connus, mais leur pouvoir s’avérait encore insoupçonné. On évaluait alors à 60 millions le nombre d’internautes à travers le monde. Nous sommes rendus à 3,2 milliards en 2015 ! Au Québec seulement, des données du CEFRIO révèlent que 2,9 millions de foyers québécois, soit 86,2 % de l’ensemble des foyers québécois, sont actuellement branchés à Internet. En 1996, c’était 250 000 clients… Enfin, il y a 20 ans, on évaluait à environ 4 % les entreprises et les gens d’affaires qui utilisaient Internet ou une technologie d’Internet pour faire du commerce (par exemple : envoyer et recevoir un courriel, faire des recherches sur le Web, etc.). Nommez-moi aujourd’hui une seule entreprise qui n’utilise aucune technologie au travail. Enfin, là où l’évolution se fait plus lentement, c’est sur le plan du commerce électronique. Selon CEFRIO, en 2014, seulement 12,3 % des entreprises québécoises faisaient des affaires sur le Net. En contrepartie, les achats en ligne, eux, ont connu une hausse fulgurante depuis 1996, si bien qu’en 2014, on évalue à 49,4 % les adultes qui ont fait au moins un achat en ligne au cours de la dernière année. Autrement dit, la technologie est bien loin d’avoir dit son dernier mot…  







Les trois mousquetaires de l’information



Devinez qui étaient les trois mousquetaires de l’information en 1996 . Nul autre que Jean Martin de Radio-Canada, Josée Turmel de TQS et Pierre Jobin de Télé-4. Alors que les messieurs sont toujours actifs pour leur réseau respectif en tant qu’animateur et chef d’antennes, seule Josée Turmel a renoncé à sa carrière dans le domaine de l’information. Elle reste toutefois active en tant que communicatrice à la télévision et anime l’émission Trucs & cie sur le réseau VTélé (anciennement TQS). Quant aux deux autres grandes chaînes de télévision publiques, on les connaît maintenant sous les noms de Ici Radio-Canada et TVA.





Jean Martin, Josée Turmel et Pierre Jobin.





Quelques faits saillants…




  • Saviez-vous que c’est en 1996 que la tradition des duchesses du Carnaval de Québec a été abandonnée à la suite de protestations de groupes de femmes qui qualifiaient le concours de sexiste et de dégradant ? Fort heureusement, l’opinion publique a changé, si bien que les duchesses sont de retour à la fête hivernale depuis 2014.

  • Autre événement d’importance s’étant produit à Québec en 1996 : l’inauguration du Centre des congrès de Québec, le 26 août 1996, en remplacement du Centre municipal des congrès de Québec construit en 1974. Depuis, il se classe parmi l’une des plus importantes destinations de congrès en Amérique du Nord et les retombées économiques qu’il génère sont évaluées à 1,5 milliard de dollars dans la région de Québec. 



Rendez-vous dans l’édition de février 2016 pour la première partie de la rétrospective de décembre 1996.


 



 


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