Chers lecteurs, chères lectrices, vous tenez présentement dans vos mains le tout dernier magazine PRESTIGE… dans sa forme actuelle.
N’ayez crainte, en 2017, vous recevrez toujours votre magazine de Québec en version imprimée, mais il aura subi une transformation majeure, au point où vous aurez peut-être un peu de difficulté à le reconnaître au premier coup d’oeil, à l’instar de ces personnes qui subissent une métamorphose physique extrême.
Pourquoi changer la formule après 20 ans d’existence ? Eh bien… la réponse se trouve dans la question : parce que cela fait 20 ans que le magazine existe. Après deux décennies à naviguer dans l’impétueux monde de l’édition, quiconque refuse d’évoluer est voué, un jour à l’autre, à disparaître. Et comme PRESTIGE refuse de s’éteindre, il doit se réinventer, autant dans sa forme que dans son contenu.
N’allez pas croire que nous sommes les seuls à nous livrer à cet exercice, aussi exigeant que stimulant. Voilà quelques semaines, j’ai assisté à un déjeuner-causerie fort intéressant organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec. Le sujet de la conférence : Le Festival d’été de Québec (FEQ) à l’ère d’une nouvelle vision. Le sujet m’interpellait d’autant plus que, comme bien des gens, j’étais persuadée que ce festival, qui connaît un succès indéniable année après année, pouvait se permettre de surfer sur la vague. Eh bien non… Même les événements les plus populaires ont des défis à relever, ne serait-ce que pour rester au sommet. À l’aube de ses 50 ans, le FEQ doit entre autres négocier avec le vieillissement de la population.
Cela dit, lors de son allocution, M. Daniel Gélinas, le directeur général du FEQ, a également parlé des « intouchables » du Festival, de la mission première du Festival qui restera intacte, soit celle de promouvoir tous les genres musicaux. Sachez que PRESTIGE, malgré les changements à venir, entend conserver son essence et ses valeurs sûres. Mais vous découvrirez aussi en 2017 un PRESTIGE plus dynamique, plus jeune, plus branché (au sens propre comme au figuré)… et un peu plus wild à ses heures ! Parce que parfois, ça fait du bien de sortir de sa zone de confort, non ? L’auteur des livres Sorties de zone et Entrées de zone, Daniel Blouin, serait bien d’accord avec nous…
En attendant cette nouvelle mouture, je vous souhaite un merveilleux temps des Fêtes !