À l’aube de son 30e anniversaire, l’Institut national d’optique (INO) se pose plus que jamais comme un véritable centre de développement de solutions. En poste depuis peu, son nouveau président-directeur général, Alain Chandonnet, s’est donné pour mission d’en redéployer le rôle d’agent de transformation, de modernisation et d’actualisation au service de la PME et de la grande entreprise.
« J’arrive à l’INO avec une perspective d’entrepreneur technologique, lance d’emblée le PDG. J’apporte une expertise en commercialisation, en entrepreneuriat et en gestion de l’innovation. Je souhaite évidemment bâtir sur le dossier d’excellence de l’organisation, mais en ayant en tête que des changements sont à faire. La photonique n’est plus aussi inédite qu’il y a 30 ans et cette réalité engendre de nouveaux défis à relever. »
« Le bilan enregistré par l’INO témoigne de sa puissance d’innovation. »
Détenteur d’une formation scientifique en photonique, Alain Chandonnet présente un profil taillé sur mesure pour s’acquitter de son nouveau mandat. S’il a amorcé sa carrière à l’INO, où il est demeuré pendant presque huit ans, il a ensuite contribué pendant une vingtaine d’années à l’essor de différentes entreprises privées; certaines existantes, d’autres qu’il a créées. Son parcours est ainsi marqué par l’expérience acquise chez TeraXion, EXFO, handyem et Optel Vision…
Des solutions complètes
« Le bilan enregistré par l’INO témoigne de sa puissance d’innovation, affirme le dirigeant. À travers la photonique, l’organisation s’emploie à régler une multitude de problèmes industriels. Combinée à d’autres disciplines, notamment l’intelligence artificielle, la photonique permet la mise au point de solutions complètes pour nos clients. C’est d’ailleurs avec un ensemble de disciplines maîtrisées que nous bâtirons le futur. »
Dans la réalisation des projets qu’il mène, l’INO articule en effet sa démarche autour des principes de complémentarité et d’interdisciplinarité. À l’échelle tant régionale que nationale et internationale, des clients de toutes tailles, dans tous les domaines de l’activité industrielle, font appel à son équipe de haut calibre composée de plus de 200 employés. L’INO dispose en outre d’un solide portefeuille de propriétés intellectuelles.
Quelques chiffres :
L’INO, c’est…
- 69 transferts technologiques
- 33 sociétés essaimées
- 6 000 solutions à 90 % sur mesure
- 264 brevets
- 70 % de PME parmi les clients
Un nouvel élan
« La stratégie de commercialisation de notre expertise sera désormais basée sur les meilleures pratiques, annonce le nouveau président-directeur général. Nous voulons amener cette stratégie à un autre niveau, de façon à travailler sur des problématiques d’industries et ainsi élaborer des solutions communes à plus d’un client. Il nous faut créer une récurrence des revenus, joindre un plus grand nombre de clients et réutiliser nos bons coups à leur bénéfice. »
À partir de leurs travaux, aider les entreprises essaimées à définir leur plan d’affaires et leur donner de meilleures chances de réussite s’inscrit également dans la vision de l’INO. À une période d’incubation plus longue viendra donc s’ajouter l’utilisation du savoir-faire de l’organisation pour concevoir des modèles d’affaires plus robustes.
« Nous allons par ailleurs travailler sur l’image de l’organisation et sur l’image de marque de l’INO, tout comme sur son intégration dans la communauté d’affaires, du développement et de l’innovation, termine Alain Chandonnet. Enfin, le fait de resserrer les liens qui nous unissent à nos bailleurs de fonds – les gouvernements du Québec et du Canada – nous permettra de démontrer toute la pertinence, la force et l’exceptionnel bilan de l’INO. »
Pour en savoir davantage : ino.ca